Le mois de mai a filé comme un éclair. Faut dire que je suis impliqué dans ce qui est mon plus gros projet de jeu de rôle (entre 300 et 400 pages tout couleur) : Chiaroscuro.
Pour les curieux, voici le blog dédié.
Pour les impatients, Chiaroscuro est un univers de jeu de rôle écrit et développé par Pénombre depuis quelques années et qui est entré dans sa phase de développement artistique depuis janvier. Vous vous en doutez, je m’occupe plus particulièrement de la mise en page et des éléments graphiques nécessaires à cette maquette.

Trois autres personnes complètent l’équipe artistique :
- Akae pour les illustrations, collaborateur de longue date maintenant puisque nous avons œuvré ensemble sur le recueil des Démiurges en herbe, puis Mississippi et Sunda Mizu Mura.
- Maeva pour les personnages, qui réalisa également les archétypes de Mississippi.
- Sandro, le frère de Pénombre, en soutien pour l’artistique comme pour les relectures / corrections.

Vous comprendrez que, pour le moment, le lézard n’a pas grand-chose à dévoiler de son cru. Mais voici tout de même une petite mosaïque des différents fonds de page réalisés jusqu’à présent.

Et de trois ! Après Blues Session et Devil Dance, voici une troisième composition panoramique issue des illustrations réalisées dans le cadre du jeu de rôle Mississippi. Le lézard peut désormais parler de série, d’autant que deux autres projets similaires sont en cours, l’un reprenant une illustration déjà faîtes, l’autre partant sur un nouveau concept…

Histoire de varier, le format est horizontal, mais vous avez compris le principe. Ces deux dessins accompagnaient un scénario dans Casus Belli et représentaient à l’origine les clans des Siciliens (à gauche) et des Irlandais (à droite).

Après avoir réaliser la Blues session (voir ce billet), le lézard lorgnait vers une autre composition verticale, qui rassemblerait deux illustrations tirées de la production de Mississippi. L’une du jeu de base (Tales of a Spooky South) et l’autre du second volume inachevé (Tales of a Ghostly Melody). Cela donne cette danse du diable, en référence bien sûr à la « musique du diable », le Blues.

En haut, un diable marionnettiste, et en bas, la flamme du blues.

Juste pour le plaisir, un moment de détente autour d’une composition gothique : un sourire qui en dévoile beaucoup sur les intentions de la belle…

Dans la continuité des illustrations blues et jazz, après Louis Armstrong, voici le grand Miles à la trompette.

 Le lézard n’a pas résisté à l’envie de jouer avec la couleur afin de réaliser cette invitation surprise et (très) personnelle au Méridien Étoile. Pour un brunch en amoureux et son trio de jazz… Enjoy !

Afin d’accompagner la sortie du troisième volet des aventures de Batman, version Christopher Nolan, le lézard (mais non, pas celui du nouveau Spider-man... celui du blog !) a ressorti des cartons cette illustration grand format (50×65 cm) et sa version psychédélique, suite à une erreur de manipulation sous Photoshop. Ou comment le mode exclusion peut donner des effets hallucinants !
Et si vous êtes sages, peut-être que Catwoman viendra ronronner dans les parages...

J’ai enfin pu poser mes mains et mon regard sur le jeu de rôle Billet Rouge, édité par Les Écuries d’Augias et mis en page par mes soins. Et j’avoue avoir une petite déception, pour deux raisons :
– la qualité d’impression est plutôt moyenne, à cause d’un papier qui a fortement amoindri les niveaux de gris des images, et surtout des illustrations (déjà sombres au départ).
– le contraste de l’image en fond de page varie, mais je ne sais pas si cela provient de l’impression ou du document pdf fourni à l’imprimeur (car c’est l’éditeur qui a finalisé ce document, apportant quelques corrections au passage).
Il en résulte que la lecture n’est pas des plus agréables et parfois difficile lorsque le fond est trop apparent sous le texte. C’est un peu frustrant de ne pas maîtriser son travail jusqu’au bout. Mais je suis tout de même satisfait de ce qui a été réalisé pour ce jeu.


Comme, par exemple, l’habillage de la carte d’Édimbourg (réalisé par Joël). Car celle-ci ne tenait pas compte du format de la double page, ni du fond perdu (l’image serait rognée sur 5 mm au moins). En partant de son côté le plus long, il restait des espaces à remplir en haut et en bas... Avec son encrier en forme de rat et la plume, la carte donnait déjà l’impression d’être posée sur une table. J’ai donc poussé l’idée plus loin en représentant la surface de cette table. Et pour cela, j’ai repris le motif du gabarit de page refusé lors de la préparation de Billet Rouge (voir ici), en ajoutant une ombre sous les contours de la carte et quelques taches sur les motifs. Bref, rien ne se perd...

Voilà, Billet Rouge a été livré à l’éditeur et devrait paraître fin mars lors de la convention de jeux Orc-Idée à Lausanne. Le bouclage fut surtout consacré à la création de la double fiche de personnage. En effet, les personnages-joueurs sont d’anciens criminels en mission secrète à Édimbourg. Ils possèdent un profil « quotidien » (vertu) lié à leur conditionnement par le gouvernement, et un profil « criminel » (vice) utilisé lorsqu’ils cèdent à leur plus bas instinct. Ce qui se traduit donc par une fiche recto verso, et deux ambiances différentes.


     Le petit cadre sur la face vertu, pour le portrait du personnage, est signé de l’illustrateur du jeu : Guillaume de Robien.

Après l’empire Rokugan pour Sunda Mizu Mura, me voici donc de retour dans la capitale écossaise, à arpenter le Royal Mile et les closes étroites, sombres et menaçantes. Traduction : le coulage des textes du jeu de rôle Billet Rouge a démarré. Comme souvent, j’aime glisser une (plus ou moins) petite contribution graphique aux projets sur lesquels je bosse, ici cet emblème de la ville, réalisé à partir de caractères typographiques, qui servira à combler les trous dans la mise en page.



                    Un extrait des pages déjà composées avec une illustration signée Guillaume de Robien.

Encore un projet de terminé : le menu du mariage. J’ai réutilisé les éléments créés pour le faire-part,  mais en les assemblant différemment, afin de garder une unité graphique.



Comme annoncé dans les billets précédents, le projet Sunda Mizu Mura, redémarre, en parallèle de la création des gabarits de maquette pour le jeu de rôle Billet Rouge (édité par Les Écuries d’Augias). Pour Sunda Mizu Mura, il ne reste plus grand-chose à faire, quelques illustrations en attente, des modifications de textes dans les caractéristiques des personnages puis finaliser la maquette. Ce supplément non officiel pour Légendes des cinq anneaux, sera édité par l’association La Voix de Rokugan.